Les émotions négatives liées à un traumatisme ou à un stress aigu peuvent favoriser la persistance de douleurs.
De nombreux anciens combattants souffrent de douleurs persistantes, qui se mêlent souvent à la dépression, à l’anxiété ou au stress post-traumatique. Soulager ces maux est un défi. Dans une étude publiée en juin dans la revue Jama Network Open , des chercheurs américains présentent les résultats d’une nouvelle psychothérapie, qu’ils ont proposée à une soixantaine de vétérans, âgés de 60 à 95 ans, souffrant de douleurs musculosquelettiques depuis une vingtaine d’années en moyenne.
Nommée thérapie de prise de conscience et d’expression émotionnelle (« emotional awareness and expression therapy », ou EAET, en anglais), elle consiste à aborder frontalement les émotions négatives liées à un traumatisme ou à un stress aigu pour les apaiser. « Ces émotions et leur évitement (le chagrin, la peur, la rage et la culpabilité) peuvent modifier les voies cérébrales impliquées dans le traitement de la douleur, et ainsi déclencher, aggraver ou entretenir les symptômes
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