Je suis né à Châlons et j’ai grandi dans la Marne jusqu’à mon baccalauréat. Donc la Foire était un rendez-vous annuel obligatoire de ma vie d’enfant et d’adolescent. Aujourd’hui, je ne vis plus à Châlons mais je reviens presque chaque année passer au moins une journée à la Foire avec ma famille.
Qu’est-ce que vous aimez en particulier dans la Foire ?
C’est toujours l’occasion de voir des artistes et de venir boire un verre dans une bonne ambiance. C’est une effervescence sociale et humaine en même temps qu’un rendez-vous économique crucial pour la région. Je suis content qu’elle dure depuis aussi longtemps.
Pourquoi ce nom « PAJARITO MUNDO » ?
« Pajarito », signifie précisément « le petit oiseau », « l’oisillon ». C’est un animal très musical. Et comme ma musique est à la fois électronique et inspirée d’Amérique latine, je trouve que ce sont des mots qui représentent bien la couleur musicale que j’essaye de peindre.
Votre dernier album « Electropicalism » est sorti le 7 juin dernier. Qu’est-ce que vous vouliez transmettre avec ce projet ?
J’ai voulu essayer de traduire tout ce que j’ai vécu musicalement jusque-là. J’écoute énormément de styles musicaux différents mais j’ai toujours eu un faible pour la musique électronique et la musique d’Amérique latine, qui sont les deux couleurs principales de mon projet. J’écoutais beaucoup de musique classique aussi donc il y a, dans mes compositions, des arrangements pour cordes ou pour cuivres qui viennent se mêler à des rythmiques électros. L’idée est d’essayer de trouver ma propre couleur musicale.
Qu’est-ce qui caractérise votre style musical ?
C’est une musique extrêmement vivante, généreuse, rythmée et colorée. Au départ, « Electropicalism » est un projet que j’avais pensé pour le live mais de fil en aiguille j’ai fini par enregistrer un album. L’idée est de faire une musique qui fait danser les gens et qui prend aux tripes.
Qu’est-ce que l’« Electropicalism » ?
C’est un jeu de mots qui correspond tout simplement au mélange entre musique électronique et musique tropicale. Ça m’amusait de nommer ce style comme un mouvement, un genre musical. C’est également un clin d’œil au célèbre DJ français Bob Sinclar, à son collectif de DJ’s Africanism All Stars qui mixait musique électronique avec des rythmes africains. C’est un album qui m’a beaucoup marqué. Le terme « Electropicalism » est donc un moyen pour moi de lui rendre hommage.
Vous vous êtes produits aux Jeux olympiques cet été. Comment avez-vous vécu cette expérience ?
C’était génial. C’est un projet qui est arrivé courant juillet : on m’a proposé de jouer une date par jour pendant les seize jours du tournoi. Je jouais principalement sur une plage éphémère installée au pied de la Tour Eiffel. Ce que je recherche dans ma musique est qu’on ne perçoive pas de frontières entre les genres musicaux et c’était justement l’esprit des Jeux olympiques qui ont rassemblé le monde entier à Paris dans une ambiance légère et solidaire.
Cet article a été prélevé d’internet par la rédaction de acvg-chalons.fr pour la bonne raison que ce dernier figurait dans les colonnes d’un blog dédié au thème « Ancien Combattants de Chalons-en-Champagne ». Cette chronique a été générée de la manière la plus complète que possible. Pour émettre des observations sur ce dossier autour du sujet « Ancien Combattants de Chalons-en-Champagne », merci de contacter les contacts indiqués sur notre site web. acvg-chalons.fr est une plateforme numérique qui compile de nombreux posts publiés sur le web dont la thématique principale est « Ancien Combattants de Chalons-en-Champagne ». En visitant de manière régulière nos pages de blog vous serez informé des futures annonces.